Tout au long d’un parcours littéralement pittoresque (de l’italien pittore signifiant peintre), vous pourrez admirer quelques-uns des tableaux les plus célèbres ou évocateurs représentant La Roche-Guyon : un chemin qui vous amènera à croiser des personnalités (Jouanny, Monet, Lauvray, Renoir, Pissarro, Cézanne, Luce, Braque…) et autant de mouvements (impressionnisme, divisionnisme, cubisme), de techniques et de manières artistiques. Ainsi présentées dans leur cadre originel, ces représentations vous permettront de profiter du village tel qu’il était durant la Belle Epoque tout en vous invitant à poser, à votre tour, un regard d’artiste sur les monuments, rues et paysages tels qu’ils sont aujourd’hui.
Maximilien luce
13 mars 1858 : Naissance de Maximilien Luce à Paris.
1876 : Il est ouvrier graveur dans l’atelier d’Eugène Froment qui fabrique des planches pour des revues illustrées. Il entre dans l’atelier de Carolus-Duran en tant qu’élève non payant.
1885 : Luce quitte l’atelier de Carolus-Duran et s’installe dans son propre atelier à Boulogne-Billancourt.
1887 : À l’occasion de la 3e Exposition de la Société des Artistes Indépendants, il rencontre les artistes néo-impressionnistes, Pissarro, Signac, Seurat, Angrand, Cross, Guillaumin, etc.
1893 : Il rencontre Ambroisine Bouin, avec qui il aura deux fils, Frédéric, né l’année suivante et mort en 1895 et un second Frédéric, né en 1896.
1894 : Il est arrêté à la suite de l’assassinat du président de la République Sadi Carnot, en raison de ses opinions anarchistes. Son engagement politique s’affiche tout au long de sa vie dans le choix des thèmes de ses peintures et surtout des nombreuses illustrations réalisées pour des journaux libertaires.
1895 : Il découvre les usines et les mines de Charleroi qui deviendront un motif de prédilection pendant plusieurs années.
1902 : Il se lance dans une série de toiles consacrées aux chantiers de Paris
1917 : Luce découvre le village de Rolleboise, situé sur les bords de Seine, tout près de La Roche-Guyon. Il y acquiert une maison en 1922. À partir de cette date, il partage principalement son temps entre Paris et Rolleboise.
1922 : Ayant découvert Dieppe, il se rendra presque tous les ans en Normandie.
1929 : Exposition rétrospective 50 ans de peinture : Maximilien Luce à la galerie Georges Bernheim à Paris.
7 février 1841 : Décès de Luce à Paris.
"Vous êtes donc peintre n’est-ce-pas, et bien, peignez sans autre arrière-pensée. Foutez-vous donc de ce que l’on expose, faites ce que vous avez dans le ventre, sortez-le, tout bêtement, je suis persuadé que vous ferez de belles choses." Lettre de Maximilien Luce à Henri-Edmond Cross, 1895
Les voyages impressionnistes
L’Île-de-France a été, au XIXe siècle, une source d’inspiration féconde pour les peintres impressionnistes. Vous pourrez y contempler des œuvres mondialement connues dans des musées emblématiques, mais aussi revivre les émotions qui ont inspiré ces artistes. Des quartiers bourdonnants de Paris aux berges de la Seine ou de l’Oise, les impressionnistes ont immortalisé les aspects les plus modernes comme les plus bucoliques de Paris et sa région. Ces paysages, pour la plupart toujours intacts, portent encore l’empreinte de ces grands peintres. Ils n’attendent que vous. Bons voyages !
